En Septembre 2017, le gouvernement wallon annonçait une réforme de bonne gouvernance visant à accroître la transparence au sein des organisations. Cette démarche confirme la volonté du système financier belge à s’adapter aux normes internationales. Aux vues de cette réforme, il est désormais plus que jamais nécessaire de gérer de manière efficiente ses dépenses. A cet effet, un concept innovant émerge au sein des marchés : La gestion intégrée des finances.

Qu’est-ce que la gestion intégrée des finances au sein du secteur public et non-marchand?

Dans le monde financier actuel, la mission des professionnels comptables est de recueillir, analyser, interpréter et fournir des documents financiers, dans le but d’aider les organisations à prendre des décisions, et à réaliser leurs objectifs. De ce fait, la comptabilité est généralement décomposée en trois parties : l’aspect général, analytique et budgétaire.

La gestion intégrée est un outil qui permet de regrouper ces trois types de comptabilité au sein d’un même logiciel. Ce concept vise à optimiser la gestion comptable des entreprises, en générant une seule écriture comptable à la place de trois. Cette intégration est complète et s’effectue en temps réel, ce qui permet un contrôle interne efficace ainsi qu’une bonne gestion des risques. Ainsi, en intégrant leur gestion comptable, les entreprises facilitent la réalisation de leurs objectifs, tout en restant conformes sur le plan juridique et sociétal.

Le progiciel est composé de différents modules, permettant de générer des informations sur tous les processus de l’entreprise. Les différents modules sont présentés dans le schéma suivant :

Modules logiciel gestion intégrée

Schéma des différents modules inclus dans le progiciel de gestion intégrée des finances

 

Adopter un progiciel de gestion intégrée procure divers avantages aux organisations dont voici les principaux :

  • Gain de productivité : L’intégration en temps réel des informations permet un gain de temps non négligeable
  • Un outil centralisé : Une seule base de données pour tous les modules. Cela permet d’éviter les doublons, limiter les risques d’erreurs et de perte de documents, et donner plus de structure à l’organisation
  • Meilleure maîtrise des coûts: Les coûts de l’entreprise sont identifiés plus rapidement et plus aisément
  • Une solution évolutive : Les modules sont paramétrables et adaptables aux besoins de l’entreprise
  • Approche écologique : L’automatisation des systèmes de gestion des finances, permet une réduction considérable de l’utilisation du papier en entreprise

 

La gestion intégrée des finances, un outil au service des institutions publiques

Les finances publiques peuvent être définies comme une étude des flux financiers entrants et sortants des collectivités publiques, à savoir toute institution ayant un lien avec l’Etat.

Depuis 2003, la comptabilité publique Belge est sujette à de nombreuses évolutions. En effet, le 22 Mai 2003, une loi portant sur l’organisation du budget et de la comptabilité de l’Etat fédéral est apparue. Cette loi, instaure un nouveau cadre pour la comptabilité publique basé sur un plan comptable général, qui vise à se rapprocher davantage des normes internationales IPSAS. Ces normes internationales prévoient une meilleure transparence des comptes publics, grâce à des contrôles internes plus avancés, et des informations plus complètes relatives aux dépenses et aux recettes. Aujourd’hui, la Belgique continue d’avancer vers un système financier public plus rigoureux et transparent, comme nous pouvons le constater avec l’adoption de la réforme de bonne gouvernance en septembre dernier par le gouvernement Wallon.

De plus, La gestion des finances publiques est essentielle au développement économique du pays, dans le sens où si les ressources publiques sont utilisées efficacement, la stabilité macroéconomique et budgétaire est assurée. Ainsi, Anne-Lucie Lefebvre, spécialiste principale en administration publique à la Banque Mondiale indique que « Les finances publiques et la fonction publique sont hautement primordiales dans le développement d’un pays. Car le fonctionnement de l’Etat et la fourniture de services publics aux populations en dépendent. » [1] Il est donc primordial pour les institutions publiques de gérer au mieux leurs finances, car une faiblesse du système peut entraîner des pertes de ressources.

L’automatisation des systèmes de gestion des finances publiques par le biais de progiciels de gestion intégrée, devrait permettre au secteur public belge de répondre à ce besoin d’optimisation. En effet, l’intégration en temps réel des données, permet en outre l’amélioration de la précision des informations, la rapidité croissante des rapports, une meilleure allocation des ressources, ainsi qu’une mise en relation entre l’analyse des politiques et leur exécution.

Notre solution PIAi : Public Integrated Accounting

PIAi est une solution globale, permettant aux institutions publiques et non-marchandes de maîtriser leurs processus et leurs coûts.  Il s’agit d’un ERP financier développé par des professionnels et pour des professionnels, qui évolue avec le temps  et s’adapte à chaque organisation.  Cette suite modulaire intégrée et complète vise l’amélioration de la qualité et de l’efficacité des organisations.

Notre solution vise à optimiser la gestion comptable des organismes publics grâce à :

  • Une interface ergonomique et simple d’utilisation
  • Des modules paramétrables et adaptables à vos processus
  • Un système d’exportation des données en temps réel
  • Des rapports et analyses chiffrés
  • Une gestion des informations extracomptables
  • Une saisie illimitée du nombre de comptes, journaux et écritures

Les retours de nos clients PIAi soulignent deux caractéristiques importantes propres à cette solution :  Une gestion plus efficace des crédits budgétaires, grâce à la mise en place de contrôles sur les disponibilités en temps réel. Ainsi que le regroupement économique des opérations budgétaires, permettant d’établir des comptes nationaux uniformes au niveau européen.

 

Depuis quelques années, la Belgique s’adapte aux normes internationales en optant pour plus de transparence et en adoptant un plan comptable général. En effet, la loi du 23 Mars 2003 modifie l’organisation du système comptable puisque la finance publique est composée de 3 aspects distincts : général, analytique et budgétaire, initialement gérés séparément. Afin de répondre à cette norme, l’utilisation d’un progiciel de gestion intégrée est un choix adapté. Celui-ci permet de générer une seule écriture comptable à la place de trois. PIAi, la solution d’Ordiges dédiée à la gestion intégrée de la finance publique, vous permet de maîtriser vos coûts et vos processus en toute conformité avec la législation.

Envie d’en savoir plus ? Contactez-nous !

[1] Citation d’Anne-Lucie Lefebvre pour un article en ligne publié sur le site de la Banque Mondiale : http://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2017/05/25/the-challenge-of-reforming-the-public-service-and-public-finances-in-comoros

par Lisa Courtot – Assistante Marketing & Communication

Sources: Gouvernement Wallon, La revue du financier, La Banque Mondiale, e-justice, Cairn, Ressources Wolrdbank